Ma biographie résumée
ÉTUDES:
Je suis né à Budapest en Hongrie en 1947 et suis arrivé à 9 ans à Genève avec mes parents et mes trois frère et sœurs cadets en mars 1957. J'ai fait toute ma scolarité à Genève. École primaire, écoles secondaires, 6 années d'écoles d'arts: École des Arts Décoratifs en Architecture d'intérieur et Beaux-Arts en peinture.
J'ai eu une formation musicale de base en musique classique et une formation autodidacte en piano et guitare (comme les Beatles dans les mêmes années) 😉
ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES:
J'ai pratiqué l'architecture d'intérieur dans plusieurs bureaux à Genève. En parallèle, j'ai joué dans plusieurs orchestres de musique de danse et de variété. À partir de 1974, j'ai commencé à enseigner la guitare en privé, composé et enregistré des chansons puis des musiques de films et des spectacles musicaux sur commande.
L'ETM
J'ai fondé en 1983 l'ETM - l‘École des Musiques Actuelles et des Technologies Musicales. L'école a près de 500 élèves sur tous les instruments, et elle est subventionnée par l'État de Genève. J'en ai assuré la direction générale, administrative, pédagogique et financière pendant 33 ans jusqu'à mon départ à la retraite en 2016. L'ETM continue à se développer par le dynamisme et la créativité de mon successeur Stefano Saccon que je remercie très chaleureusement.
L' ETM a changé de nom cette année pour devenir l'eMa - ÉCOLE DES MUSIQUES ACTUELLE.
ORCHESTRES DE DANSE:
Entre 1965 et 1970, j'ai été guitariste dans plusieurs orchestres de danse.
1965 Orchestre de Gil Vincent / 1967 Orchestre «Les Merry Makers» / 1969 Orchestre de Pierre Brun. C'est beaucoup dans ces orchestres de bal que j'ai appris le métier de musicien professionnel.
GROUPES:
1972 - Duo GaboRoth avec le guitariste Yves Roth /1974 - SOURIRE SUPRÊME / 1976 - Cookies & Candys / 1979 - Groupe pour un concert au Festival du Bois de la Bâtie avec entre autres comme invités Marc Hollander au clavier et Makendao percussionniste brésilien / 2008 - Red Whine avec le vibraphoniste Jacques Marrug / 2009 - Yemanja avec le guitariste Partick Heimburger / 2010 - le duo puis le groupe «Charles et Gabor» avec le jeune guitariste Charles Lardy / le quartet GabLaure avec la pianiste Laure Lavanchy 2011 / 2015 - le duo Gab-Jo-Duo avec le pianiste Jonathan Simon / 2016 - le duo et le Trio After Jazz avec le guitariste Nicolas Dewaele, et la collaboration du violoncelliste Paul Kristof /
Entre 1968 et 2016 divers collaborations avec entre autre le batteur Claude Tabarini, quelques concerts avec le groupe Aristide Padygros, collaboration avec mon ami le chanteur Cyril Azzam en studio à Paris et à l'Olympia, répétitions avec le saxophoniste Gilles Torrent, la chanteuse-pianiste Christine Schaller, concerts avec le guitariste belge Paolo Radoni, le batteur et percutionniste Doumé Houlmann. Cette liste de collaboration n'est pas exhaustive.
RÉALISATIONS MUSICALES:
Compositions de chansons sur commande pour le chanteur Raymond Lyon en 1977, pour la chanteuse Jo Baeriswyl en1980, pour le Spectacle «Station Charme» de Berengère Mastrangelo en 1985-87 / 1995 en, «Passion» pour les montres Raymond Weil /
MUSIQUES DE FILM:
Film indien - L'amour toujours en 1979 / Hep Taxi en 1982/ Flower in the Desert en 1982 / Pati et Gabor en 1980 / L'homme du parc en 1987 / Le cri du lézard en 1989 /
ENREGISTREMENTS STUDIO, DISQUES 33t. et CDs :
Rapture in Bagdad (rocks arabes avec Nadjma) en 1980-85/ Disque du New Morning avec le duo GabRoth / Prisme recording "Les insectes" en 1982/ Le cri du lézard / Une histoire du blues en 2008 avec Pierre Gauthier / 11 pièces d'un non-pianiste /
YouTube:
SPOTIFY:
Le cri du lézard (tout le CD)
MES RENCONTRES AVEC DES PERSONNES REMARQUABLES qui ont changé le cours de ma vie:
Premier guide - En 1968, j‘avais 20 ans, et j‘ai rencontré mon premier guide, l‘alchimiste français André Malby, «chercheur sincère» et «éveillé». Il a été mon 1er guide sur les chemins vers l‘éveil. Il m‘a fait découvrir ses propres recherches sur l‘alchimie et l‘occultisme, et m‘a mis sur le début du chemin de la méditation. J'ai connu ma 1ère initiation en 1969 à la «méditation transcendantale», également suivi dans les mêmes années par les Beatles ☺️.
Crammed Discs - C‘est dans les années septante que je fais la connaissance à Genève du musicien belge Marc Hollander. Nous allons
jouer ensemble, et devenir de grands amis. Il sera le fondateur et le patron de
Crammed Discs à Buxelles. C‘est chez lui que je vais sortir mes
albums qui sont toujours sur le marché aujourd'hui. C'est un grand bonheur que notre
amitié de jeunesse dure toujours...
Sri Chinmoy - En suivant le parcours du guitariste John McLaughlin, j‘ai rencontré en 1972, le maître spirituel Sri Chinmoy, dont j‘ai suivi l‘enseignement dans son centre spirituel à New-York. Il m'a délégué la direction du centre de Genève. En 1975, il m‘a demandé quitter son centre spirituel, et de continuer mon chemin avec ce que j‘ai appris à son contact. C'est ce que j'ai fait et que je fais encore aujourd'hui et je le considère toujours comme mon maître spirituel.
John McLaughlin - En même temps que ma rencontre avec Sri Chinmoy, j‘ai rencontré parmi ses «disciples», le grand guitariste anglais John McLaughlin qui est devenu un proche. Il m‘a fait le grand cadeau de me proposer de jouer quelque fois avec lui en duo de guitare. J‘ai organisé en 1972 un 1er concert gratuit à Genève en duo avec lui. Celles et ceux qui ont assisté à ce concert mémorable à la rue Saint-Clotilde s‘en souviennent encore aujourd'hui. Nous avons aussi joué avec John à Paris, à Londres et à New-York. Il m'a invité à habiter avec lui dans sa maison dans le quartier de Queens à New-York.
Carlos Santana - J'ai rencontré chez John, plusieurs des plus grands noms de la musique comme Carlos Santana, avec qui j'ai une anecdote délicieuse. Quand je l'ai rencontré à N-Y, je lui ai dit que j'enseignais la guitare à Genève. On était en 1974, et il m'a demandé très gentiment ce que j'enseignais à mes élèves. Je lui ai dite que c'était entre autres les «modes grégoriens» (très nouveaux en 74). Il m'a demandé «What the f... is it», et je lui ai parlé du «ionien», du «dorien», etc. Je lui ai dessiné les accords de Sol sus 9 et Do maj 7 sur une feuille, les accords de soutien du ionien, accords qu'il ne connaissait pas... Il a adoré ces accords, et il m'a dit qu'il allait faire un morceaux avec ces accord, et l'appeler de mon nom. Je lui ai dit de n'en rien faire. Six mois plus tard, il enregistre «Europa» qui commencent par ces 2 accords, et le nom du morceau «Europa» fais probablement référence à l'européen qui l'a mis sur la piste de cette composition... Pendant plusieurs années, quand il jouait en Suisse, il me faisait envoyer une invitation «backstage» pour le concert.
Paco de Lucia - J'habitais chez John, lorsqu‘ils se sont rencontrés la première fois avec Paco de Lucia. Quand il a sonné, c'est moi qui lui ai ouvert la porte. Il était tout timide et parlait mal l'anglais. Il avait sa caisse de guitare, avec lui, et demandé si John était là... Ça a été le début de leur collaboration.
Carlos Santana - J'ai rencontré chez John, plusieurs des plus grands noms de la musique comme Carlos Santana, avec qui j'ai une anecdote délicieuse. Quand je l'ai rencontré à N-Y, je lui ai dit que j'enseignais la guitare à Genève. On était en 1974, et il m'a demandé très gentiment ce que j'enseignais à mes élèves. Je lui ai dite que c'était entre autres les «modes grégoriens» (très nouveaux en 74). Il m'a demandé «What the f... is it», et je lui ai parlé du «ionien», du «dorien», etc. Je lui ai dessiné les accords de Sol sus 9 et Do maj 7 sur une feuille, les accords de soutien du ionien, accords qu'il ne connaissait pas... Il a adoré ces accords, et il m'a dit qu'il allait faire un morceaux avec ces accord, et l'appeler de mon nom. Je lui ai dit de n'en rien faire. Six mois plus tard, il enregistre «Europa» qui commencent par ces 2 accords, et le nom du morceau «Europa» fais probablement référence à l'européen qui l'a mis sur la piste de cette composition... Pendant plusieurs années, quand il jouait en Suisse, il me faisait envoyer une invitation «backstage» pour le concert.
Paco de Lucia - J'habitais chez John, lorsqu‘ils se sont rencontrés la première fois avec Paco de Lucia. Quand il a sonné, c'est moi qui lui ai ouvert la porte. Il était tout timide et parlait mal l'anglais. Il avait sa caisse de guitare, avec lui, et demandé si John était là... Ça a été le début de leur collaboration.
Studio Aquarius - John m'avait demandé plus tard lors de sa venue pour jouer à Montreux avec Shakti, de lui trouver un studio dans la région, pour enregistrer le 1er disque de Shakti. Je l'ai mis en contact avec le Studio Aquarius de Jean Ristori à Genève, où ce disque a été enregistré. Depuis, j‘ai toujours gardé quelques contactes avec John.
L‘ETM - Après 10 ans d'enseignement de la guitare en privé, il m'était évident qu'il fallait créer une école qui enseigne les «musiques actuelles» et les technologies musicales entrain de naître. On était en 1983, et je cherchais des aides financières pour pouvoir démarrer l‘ETM. Au mois de juin 1983, je rencontre par l'intermédiaire d'un ami, le jeune producteur et financier iranien Youssef Vahabzadeh qui est rapidement devenu un ami. Quand je lui ai présente le projet de l'école de musique, il accepte en vingt minutes de devenir mon partenaire financier pour une garantie de découvert bancaire relativement modeste. Mais ça m'a permis de démarrer l‘école deux mois plus tard en septembre 1983. Sans son aide quasi immédiate, je n‘aurais pas pu démarrer.
Pédagogie par les objectifs - En 1987, je découvre le livre de Daniel Hameline, professeur à l'Unige, intitulé «Les Objectifs pédagogiques». Je suis passionné par cet ouvrage qui correspond exactement à une vision que j‘ai tout de suite voulu introduire parmi les enseignants de l'école. Hameline habitait à Genève, et je lui ai demandé de venir me voir à l‘ETM. Le monde de l'éducation était dans les tout débuts de la «pédagogie par les objectifs», et Hameline m‘a beaucoup encouragé de l‘introduire dans l'enseignement de la musique et de notre démarche pédagogique. Ça n‘a pas été simple d‘amener les enseignants à cette vision commune. Cependant en quelques années, tous les programmes de tous les cours ont été rédigés en terme de «capacités des élèves visibles de l‘extérieur», ce qui est un des principes de base de la «pédagogie par les objectifs». L' ETM a pris une vraie renommée pour la qualité de son enseignement à partir de ce moment-là. C'est aussi dans ces années que j'ai entrepris les démarches pour avoir une aide financière de l’État de Genève. Robert Cramer qui était à l'époque député au Grand Conseil, a eu un rôle déterminant pour l'obtention de la 1ère subvention à l'ETM. Il est devenu ensuite Conseiller d’État, et aujourd'hui 30 ans plus tard, il fait partie du Conseil de Fondation de l'école qui seconde mon successeur Stefano Saccon.
Stefano Saccon - En 2016, je devais prendre ma retraite de l'ETM. Avec l'aide du Conseil de Fondation et une commission ad hoc , nous nous sommes attelés à la tâche de me trouver un successeur à la direction de l'ETM. Après l'étude de beaucoup de dossiers, et les entretiens d'engagement, le choix s'est porté sur Stefano Saccon qui dirigeait l'EJMA, une école semblable à l'ETM à Lausanne. Sa candidature est apparue comme le meilleur choix. Sans conteste, Stefano a fait progresser et porté l'ETM dans la meilleure des directions. Avec le nouveau nom de l'école, l'eMa - Ecoles des Musiques Actuelles et les nouveaux locaux splendides de 3000 m2 en phase de fin de construction dans les anciens Studios Ernest-Ansermet à Plainpalais, l'école est assurée de sa pérennité pour les années à venir grâce au dynamisme Stefano, que je remercie des plus chaleureusement!